Histoire des Jeux Mondiaux
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En cette année post-olympique, 12 Fédérations internationales représentant des disciplines non-olympiques se réunissent sous la présidence du Coréen Un Yong Kim, alors président de la Fédération internationale de Taekwondo.
Certaines disciplines comme le tir à la corde ou le secourisme étaient anciennement olympiques, tandis que d'autres aspiraient à intégrer le programme olympique.
Pareillement préoccupées par leur exposition médiatique et le financement de leurs activités, ces Fédérations internationales forment le conseil des Jeux Mondiaux, qui deviendra l'Association Internationale des Jeux Mondiaux (IWGA).
Les disciplines non-olympiques, tiennent leur évènement, organisé, comme les Jeux Olympiques, tous les 4 ans.
Après une première édition à Santa-Clara en 1981, la fragilité budgétaire apparait comme un frein au développement de cette nouvelle manifestation multisports internationale. Le soutien olympique apparait nécessaire.
D'abord observateur de cette initiative, le CIO coopte Un Yong Kim en 1986, année suivant la seconde édition des Jeux Mondiaux, s'attachant ainsi l'une des composantes fortes des Jeux Mondiaux et marquant un premier rapprochement de l'IWGA avec Lausanne.
Le CIO intègre finalement les Jeux Mondiaux à l'ordre olympique à partir de 1989 et la troisième édition, organisée à Karlsruhe. Avec la présence de Juan Antonio Samaranch, président du Comité International Olympique, à la cérémonie d'ouverture, cette édition marque véritablement le début de l'implication du CIO dans l'organisation des Jeux Mondiaux.
En 1997, alors que la finlandaise Lahti, désireuse d'organiser les Jeux olympiques d'hiver 2006, supplée le forfait de la ville désignée pour les Jeux Mondiaux, Port Elisabeth, Juan Antonio Samaranch renouvelle le soutien du CIO aux Jeux Mondiaux. A l'époque, avec Jacques Rogge comme observateur au sein du Comité exécutif de l'IWGA, le CIO finance notamment les contrôles anti-dopage et étend le soutien du Mouvement olympique, notamment par le biais des CNO. L'encadrement de la délégation nationale par le Comité National Olympique n'est toutefois pas coutumier et la France fait à ce titre figure d'exception.
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