Le fistball

Le fistball trouve son origine dans des pratiques antiques du bassin méditerranéen. L'empereur romain Gordien III a été le premier à en témoigner par écrit, mais la pratique aurait déjà existé au troisième siècle avant JC. En 1870, l'Allemand Georg Weber lui redonne vie, en faisant un loisir de compensation pour gymnastes.
Normé en 1894, le fistball s'est alors répandu dans toute l'Allemagne, avant de se diffuser progressivement via l'immigration et la colonisation germanique, notamment en Amérique du Sud et dans le sud de l'Afrique. Sa logique est proche de celle du volley-ball.

Au fistball, deux équipes de cinq joueurs s'affrontent sur un terrain de 50×20 mètres divisé par une ligne médiane et par un filet ou un ruban installé à une hauteur de 2m pour les hommes
et de 1,90m pour les femmes. Le but de chaque équipe est d'envoyer un ballon par dessus de la corde de manière à ce que l'adversaire n'arrive pas à le renvoyer. Toute faute commise par une des équipes profite à l'équipe adverse sous forme de point.

Pendant un enchaînement, trois joueurs de l'équipe ont le droit de toucher le ballon (seulement avec le poing ou le bras – la main ouverte serait une faute et donc un point pour l'adversaire). Le ballon ne peut être frappé qu'une seule fois avec le poing ou le bras, mais ne peut être poussé. Dans chaque camp, le ballon ne doit être frappé qu'une fois par le même joueur. Une fois le ballon touché, celui-ci peut rebondir une fois, et une seule, avant la touche suivante. Un contact du ballon (ou du joueur) avec le filet est également considéré comme une faute. On joue au nombre de sets gagnés (2, 3, 4 ou 5, selon la ligue) et un set est gagné lorsqu'une équipe obtient 11 points avec un écart de deux points (sinon le set continu jusqu'à 15 points).